Mais dites donc, c'est ramique tout ça !
Dans le cadre du CTN (Cogite, Teste, Ne t'énerve pas) de Polym'air de rien intitulé "si on se lançait dans la céramique", j'ai sorti mon nez de ma grotte et mes doigts de mon nez pour travailler ma vieille pâte polymère qui ressemblait étrangement à de la terre craquelée après plusieurs mois de séchage dans une boite en carton... Presque un atout me direz vous pour une imitation céramique!
Histoire de me compliquer la tâche, je me suis dit: "tiens, si je faisais de la cane". Après avoir fait le tour de mon placard, je me suis aperçue qu'il me manquait 1 Canette de 2 kg, 2 oignons, 3 gousses d'aïl, 200g de lardons fumés, 300g de champignons, 2 cuillères à soupe de concentré de tomates, 1 kg de pommes de terre, 1/2 bouteille de vin blanc, 2 à 3 cuillères à soupe de fond de veau et des herbes de provence pour la recette.
Alors je me suis dit: "tiens si je faisais plutôt de la cane en polymère"... Après avoir fait le tour de mon stock de pâte et m'être assise dessus pour la réchauffer (ça fonctionne bien, mais pensez tout de même a la mettre dans un sachet plastique avant, comme ça vous n'avez l'air ridicule que le temps du réchauffage), avoir ramé un peu... voilà les bestiaux !
Deux futurs pendentifs inspirés par des bols et un dessous de tasse inspiré par les auréoles de cacao sur mon bureau...
...
Et si vous vous demandez pourquoi j'ai hiberné si longtemps... je vous dirais que d'autres activités chronophages me retiennent parfois loin de la pâte:
"Gus et Léa attendent.
Un bus. Le lendemain.
Marginalisés par la vie, par leurs rêves, partis du chemin convenu, venus fuir leur ordinaire dans un concert de Rock, Gus et Léa se rencontrent.
Perdus dans la toile d'une société en crise où un travail n'assure pas un logement ; la stabilité, l'insouciance, ils s'accrochent au filet de leurs idoles respectives, s'arriment au fil rouge de leurs performances pour trouver un équilibre: Gus combat la morosité de son quotidien tel Tecson Valdès, le boxeur méxicain, en égrainant les jours comme autant de rounds ; Léa entonne son désir de liberté comme Jeff Bayley , leader charismatique de Johnny Bad Mood, et chaque nuit passée sur le banc d'une gare est un refrain.
Jusqu'à la chute de leurs modèles.
Alors tout s'enchaine. Gus et Léa n'ont plus rien qu'eux. Tout. Sans chaînes.
Ils se découvrent. Ils se heurtent, s'apprivoisent, se testent, s'accordent.
Ils s'aiment. Ils vont s'attacher à vivre l'un pour l'autre.
Ils sèment. Le trouble de leur nouvelle existence.
Un bus. Le lendemain.
Gus et Léa attendent. Et se racontent. Nous racontent."
Ca vous interpelle?